Nous savons ? Nous ne savons rien, en fait : nous croyons surtout savoir. Croire apporte un support mais nous verrouille dans un schéma de pensées qui, pour autant qu’il soit rassurant, n’est peut-être pas le plus valide. L’esprit du débutant permet de relâcher les Samskara – les empreintes du passé, en ouvrant notre carapace. On se libère ainsi du poids de nos habitudes, et on ouvre notre coeur à ce qui est. C’est ainsi l’occasion d’effacer les stress emmagasinés dans notre organisme.
En relâchant ce que nous savons ou pensons savoir, nous retournons au centre des choses, par l’expérimentation du vivant : en sentant, ressentant, c’est le vivant qui s’exprime, c’est-à-dire le cœur de l’existence. De notre existence, et de qui nous sommes.
En nous fondant dans le silence, nous avons le pouvoir de calmer lesVrttis- mouvements de l’esprit – qui provoquent la confusion en nous. Et alors nous pouvons laisser s’exprimer ce qui ressort de nos profondeurs, librement.
Comment entraîner et éveiller notre potentiel inné, potentiel ou fardeau, des tapis à nos vies rêvées ? Par l’écoute. L’écoute de nos besoins profonds, en toute confiance, à commencer par la position, le mouvement, l’expression de notre corps. L’intention de l’écoute et de l’accueil donne peu à peu le pouvoir sur ce potentiel inné, à travers cette écoute du corps : le potentiel s’éveille et le fardeau se dissout.